WORKS OF LANGUAGE - ANOTHER IDEAL PLACE

 

We had made An ideal place in 2000, blue neon in a translucent box.

It was for us to signify the place of ideas.

Another ideal place denotes displacement and demystifies the idea of uniqueness and/or the uniqueness of the idea. Then we made a red neon in a circular box suspended like a chandelier: Describe the rest.

Today, it is the question of remanence, question of the memory of the image that interests us in our pictorial work. We often say that our paintings speak of the image, that our photographs speak of painting. Our work on language has updated our system of thought and outlined our methodology.

 

It is always at the margins, at the periphery, in the formation or the deformation, in the construction or deconstruction of things that our reflection is situated: This Side Down.

Or surfing on the surface of the text, letting the words emerge as if they were detached from the rest of the text or from a context: An ideal place, “Une conduite forcée”.

We also take an interest in the grammatical structure, question or divert its meaning: How many richest man in the world are there?, What's more?, shed new light on a pre-existing sentence by means of menus changes, by reversing the syntactic order of the words for example: A remarkable identity. Sometimes we only keep the punctuation, in order to reveal the structure of the text: I heard a glowing worm ...

 

Everything has been said,

unless the words change meaning,

and meanings change words.

J.-L.G., Alphaville

 

 

AMJ + AC 2007

 

LES ŒUVRES DE LANGAGE - UN AUTRE ENDROIT IDEAL

Nous avions réalisé Un endroit idéal en 2000, néon bleu dans un caisson translucide.

Il s’agissait pour nous de signifier le lieu des idées.

Un autre endroit idéal désigne un déplacement et démystifie l’idée de l’unicité et/ou l’unicité de l’idée. Nous réaliserons ensuite un néon rouge dans un caisson circulaire suspendu comme un lustre : Décrire le reste.

Aujourd’hui, c’est la question de la rémanence, de la mémoire de l’image qui nous intéresse dans notre travail pictural. Nous disons souvent que nos peintures parlent de l’image, que nos photographies parlent de peinture. Nos travaux de langage ont mis à jour notre système de pensée et ébauché notre méthodologie.

C’est toujours aux marges, à la périphérie, dans la formation ou la déformation, dans la construction ou déconstruction des choses que se situe notre réflexion : This Side Down.

Ici, ce sont des phrases ou des mots pris au vol ou en survol. Surfer à la surface du texte, laisser surgir les mots comme s’ils se détachaient du reste du texte ou d’un contexte : Un endroit idéal, Une conduite forcée. S’intéresser à la structure grammaticale, en interroger ou en détourner le sens : Combien y a t-il d’hommes le plus riche du monde?, Qui plus est?, éclairer d’un jour nouveau une phrase préexistante au moyen de menus changements, en inversant l’ordre syntaxique des mots par exemple : Une remarquable identité. Ne garder plus que la ponctuation, c’est-à-dire être aux marges du langage, dans la structure du texte : J’entendis un ver luisant

Tout a été dit,

à moins que les mots ne changent de sens,

et les sens de mots.

J.-L.G., Alphaville

 

 

AMJ + AC 2007

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